Date de l’enregistrement : Août 1996 Lieu de l’enregistrement : Walthamstow Assembly Hall, Londres, Angleterre, Royaume-Uni Prise de son : Simon Eadon Haut-parleurs : B&W Minutage : 60:47
Commentaire
Ce disque vaut tout d’abord pour son extrême élégance et pour sa légèreté. L’emploi du pianoforte renforce encore ses qualités. Le toucher raffiné de Robert Levin s’accorde bien à la délicatesse de l’écriture de Mozart. Sans jamais tomber dans la mièvrerie, il sait au contraire user de virilité quand c’est nécessaire. Le premier mouvement du Concerto K. 466 en est un exemple frappant. Notons aussi que la cohésion avec l’orchestre est totale ; l’expérience d’Hogwood dans le répertoire classique ne datant pas d’hier. La technique suit fidèlement les intentions des musiciens. L’image sonore est translucide et d’une grande finesse, avec en prime, une qualité de timbre unique. Ce disque magnifique contribuera efficacement à contrôler la probité des systèmes qui ont des prétentions dans les domaines de la précision et de la transparence.