Date de l’enregistrement : Décembre 2004 Lieu de l’enregistrement : Doopsgezinde Singelkerk, Amsterdam, Pays-Bas Prise de son : Jean-Marie Geijsen Microphones : Schoeps MK 2, DPA 4006 et DPA 4011 DSD recording : Pyramix Virtual Studio de Merging Technologies Haut-parleurs : B&W Nautilus Minutage : 76:52
Commentaire
Se frotter à ces monuments de l’écriture pour violon peut paraître à vingt-deux ans, inconscient, voire prétentieux. C’est sans compter sur les incroyables potentialités de Julia Fischer. Elle maîtrise la technique avec une vitalité et une hardiesse inhabituelles. Elle construit ce cycle avec une maturité peu commune et dose savamment toutes les nuances et les couleurs propres à ces pages. Les lignes mélodiques naissent presque par miracle de la relation fusionnelle de l’archet et des cordes. Les notes ne se terminent pas, mais en génèrent d’autres, la partition se transformant alors en une guirlande sonore qui n’a de cesse de nous éblouir. La jeune interprète précise dans la notice d’introduction du livret qu’elle est d’une nature assez impatiente. Avec un disque comme celui-ci, ne la laissez pas attendre trop longtemps, vous pourriez un jour vous en vouloir.