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NIVEAU |
Choix n° 1 |
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JOHANN SEBASTIAN BACH
(1685-1750)
Concertos brandebourgeois BWV 1046-1051
Concerto Italiano
Rinaldo Alessandrini (clavecin et direction)
NAÏVE - OP 30412 - (2 CD + 1 DVD)
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Informations |
Date de l’enregistrement : Lieu de l’enregistrement : Prise de son : Microphones : Console numérique : Enregistreur numérique : Minutage : |
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Commentaire |
Jean-Sébatien Bach composa les Concertos brandebourgeois dans les années 1718 à 1721, alors qu’il était Kapellmeister à Coethen. Comme nommés dans le titre de la partition qui les réunit, ces « Concerts avec plusieurs Instruments » n’ont pas été conçus comme un cycle, mais davantage comme un « matériel d’agrément », dans lequel le compositeur n’hésitera pas à puiser plus tard, pour la composition des cantates et des concertos de Leipzig. C’est dans un élan persuasif que le Concerto Italiano se lance à la conquête de ce bastion baroque, mais dans un style, je dois bien l’avouer, qui ne m’a pas totalement séduit à la première écoute. C’est seulement en y revenant plusieurs fois que le déclic s’est produit, succombant surtout à l’ivresse rythmique et sonore provoquée par le haut niveau de la conversation des solistes. Une fois leurs propos assimilés, les choses se mettent alors en place dans une synthèse délimitée par la rigueur et la liberté. Pour arriver à leurs fins, ils utilisent un vocabulaire musical d’une richesse inouïe. Maître des débats, le clavecin de Rinaldo Alessandrini est d’une rare pertinence. Leurs propos relatent sans tabou les doubles sens et les métaphores les plus fines d’un discours que l’on croyait pourtant déjà bien connaître. Plus les écoutes s’enchaînent, plus on y adhère. Cette interprétation, haute en couleur, vive et dynamique, réclame au départ quelques compétences linguistiques, mais avec des musiciens aussi communicatifs, on apprend très vite et l’on aime cela.
T. HERVÉ - 12/2006
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