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BACH J.S. - Motets

JOHANN SEBASTIAN BACH
(1685-1750)

Motet BWV 225 « Singet dem Herrn ein neues Lied »
Motet BWV 226 « Der Geist hilft unser Schwachheit auf »
Motet BWV 227 « Jesu, meine Freude »
Motet BWV 228 « Fürchte dich nicht, ich bin bei dir »
Motet BWV 229 « Komm, Jesu, komm »
Chorals pour orgue BWV 622, 601 et 733

Trinity Baroque
Julian Podger (direction)
James Johnstone (orgue)

RAUMKLANG - RK 2601


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    Commentaire

Références incontestables de l’art polyphonique, les motets de J.S. Bach sont, parmi ses œuvres les plus accomplies, de celles qui restent bien trop ignorées. Majoritairement composés pour des services funèbres ou des cérémonies de commémoration, ils ont en commun des textes d’une forte imprégnation religieuse et une architecture aux formes complexes, mais parfaitement équilibrées. À la faveur d’une structure allégée, les Trinity Baroque se donnent les moyens de vaincre plus facilement la force d’inertie qu’opposent bien souvent les formations plus étoffées. L’agilité, l’articulation et l’intelligibilité des voix sont par conséquent les points forts de cette version, d’autant que l’usage d’un continuo simple (orgue et violone) leur laisse un espace essentiel à une excellente lisibilité. Aussi, bien que généralement présentés sous la forme d’un groupe de six, Julian Podger exclut volontairement le BWV 230, fortement pressenti comme étant une partie d’une cantate disparue, mais fort judicieusement remplacé ici par trois chorals pour orgue dans une interprétation d’une grande élévation spirituelle et d’une sérénité rare. Il faut bien reconnaître que l’instrument de l’église St Wenzel de Naumburg n’est pas de ceux qui manquent de références. C’est un authentique Hildebrandt qui date des années 1743-1746 et dont Bach aurait, lui-même, contribué à l’édification. Un vaste et ambitieux travail de restauration terminé en 2001 permet d’affirmer qu’aujourd’hui, il correspond à celui que joua jadis son célèbre précepteur. Que dire de plus sinon que ce disque d’orfèvres n’a pas finir de susciter l’admiration des mélomanes. Même, et surtout, de la part des plus exigeants.

T. HERVÉ - 02/2008