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NIVEAU |
Choix n° 1 |
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ŒUVRES DE LEVITZKI, LISZT, CZIFFRA, MASSENET, BRAHMS,
CHOPIN, WEBER ET SAINT-SAËNS
« La Valse »
Éric Astoul (piano)
CRISTAL RECORDS CLASSIC - CRC 1004
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Informations |
Date de l’enregistrement : Lieu de l’enregistrement : Prise de son : Microphones : Console d’enregistrement : Minutage : |
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Commentaire |
Telle qu’elle est définie dans les nomenclatures du vocabulaire, la valse est une danse, lente à l’origine, dans laquelle les couples enlacés tournent sur eux-mêmes et autour de la salle. Généralement écrite sur une mesure à 3/4, prise parfois à la noire (valse lente à trois temps binaires) ou, le plus souvent, à la blanche pointée (à la mesure, à un temps ternaire), nombreux sont les amours qui sont nées de la cadence de ses célèbres rythmes. Conscients de ses charmes et du pouvoir qu’elle exerce sur l’homme, les musiciens en ont fait, depuis longtemps, un de leurs thèmes de prédilection. Une fois débarrassés des incapables et des usurpateurs – souvent des vulgarisateurs grossiers –, il nous reste les artistes authentiques, ceux pour qui la musique ne se brade pas, ceux pour qui l’émotion appelle la conscience et non l’inverse. À l’image d’un Rubinstein, c’est incontestablement à cette catégorie qu’appartient Éric Astoul. Son quatrième enregistrement que voici l’atteste. De l’ardente Arabesque valsante de Mischa Levitzki aux harmonies richement colorées de la Valse très lente de Jules Massenet, son sens des valeurs fait la différence. Ancien élève de Georges Cziffra, son imprégnation du répertoire de Liszt et de Chopin lui assure, tout au long de ce programme enthousiasmant et intelligemment construit, l’habileté et l’élégance requises. Doté de fait d’un regard exalté et d’une grande sensibilité, il ajoute à l’aisance de son jeu l’éclat et la passion propres aux grandes interprétations, le tout sans ostentation ni frivolité. À défaut de former des couples, « La Valse » d’Éric Astoul risque néanmoins de faire chavirer bien des cœurs. Pour moi, vous l’aurez compris, c’est un véritable coup de foudre.
T. HERVÉ - 09/2010
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