Date de l’enregistrement : Janvier 1993 Lieu de l’enregistrement : Philharmonie, Berlin, Allemagne Prise de son : Cees Heijkoop et Evert Menting Minutage : Disque 1 : 33:31 - Disque 2 : 52:47
Commentaire
Œuvre à la genèse difficile, cette deuxième symphonie est habitée par l’énigme de la mort et par l’interrogation sur ce qui lui succède. Ce dur parcours existentiel trouve un excellent éclaircissement dans l’exposé de Bernard Haitink qui dispose ici d’un orchestre à sa main. Dans ce chef-d’œuvre à la dimension céleste, son sens du rythme fait merveille, jusqu’au chœur final qui nous apporte l’espoir sous forme d’une salvatrice « résurrection ». Et la réussite ne s’arrête pas là, car Philips nous gratifie d’un enregistrement grandiose. Les cordes et les bois n’entrent pas en concurrence avec la puissance des percussions. Les graves sont généreux et les aigus feutrés. Chaque pupitre dispose de son espace vital sans devoir jouer des coudes, et la profondeur et la largeur de la scène sont perçues avec un réalisme saisissant. Toutes ces qualités nous permettent de comprendre le travail si particulier du chef auprès de son orchestre.