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NIVEAU |
Choix n° 1 |
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JOHANN SEBASTIAN BACH
(1685-1750)
Sonates pour viole et clavier BWV 1027-1029
Préludes de chorals BWV 659, 711 et 649
Trios BWV 528a et 583
Bruno Cocset (alto, ténor et grande basse de violon)
Bertrand Cuiller (clavecin et orgue)
Richard Myron (contrebasse)
ALPHA - 139
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Informations |
Date de l’enregistrement : Lieu de l’enregistrement : Prise de son : Minutage : |
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Commentaire |
À peine une année après nous avoir éblouis avec son enregistrement des Sonates de Francesco Geminiani (voir ici), Bruno Cocset récidive avec un bonheur égal. À la faveur d’un programme dûment sélectionné, il nous permet de goûter encore aux somptueuses sonorités de ses fameux instruments anciens hybrides : un ténor de violon (instrument proche du violoncelle piccolo), une grande basse de violon en sol, et pour la toute première fois, l’alto « Bettera », un exemplaire unique réalisé selon le modèle qui illustre fièrement la toile de Bartolomeo Bettera, et dont le détail figure en couverture de ce disque. Mi-violes, mi-violons, tous ces ancêtres du violoncelle divulguent certains des plus beaux reflets de la luxuriance du style baroque, de la virtuosité de ses lignes, jusqu’au chromatisme de ses contrastes. Comme il en a désormais pris l’habitude, Bruno Cocset opte pour un discours aux timbres truculents. Soignant tout particulièrement les liaisons entre les syllabes et les mots, son intonation, très charnelle, se veut plus chantante que narrative. Le dialogue qu’il instaure avec ses partenaires est plein de bon sens et compréhensible pour tous. À l’orgue ou au clavecin, Bertrand Cuiller – toujours parfait – le suit dans ses moindres prises de positions, non pas par soumission, mais bien par pure conviction. Aussi, comment ne pourrait-on pas associer Alessandra Galleron au succès de ce disque, tant elle assume son rôle d’ingénieur du son avec brio. Bien intégrés à l’acoustique de l’église de Pampigny, les musiciens s’expriment en trois dimensions, dans des proportions convaincantes, et avec beaucoup de distinction. Un Bach d’une richesse inouïe qui vaut à Bruno Cocset son bâton de maréchal.
T. HERVÉ - 03/2009
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