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NIVEAU |
Choix n° 1 |
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ANTONÍN DVOŘÁK
(1841-1904)
Symphonie n° 8 en sol majeur, op. 88
Symphonie n° 9 en mi mineur, op. 95 « du Nouveau Monde »
Budapest Festival Orchestra
Iván Fischer (direction)
PHILIPS - 289 464 640-2
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Informations |
Date de l’enregistrement : Lieu de l’enregistrement : Prise de son : Minutage : |
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Commentaire |
Trop souvent écrasée par une Neuvième aussi belle que célèbre, la Symphonie n° 8 du Tchèque le plus universel qui soit, clame ici haut et fort son désir de sortir de l’ombre de son aînée. Dernière à avoir été écrite sur la terre natale de Dvořák, elle revendique, non sans une certaine fierté, son humeur patriotique. Elle immortalise les paysages de Bohême et les singularités de son peuple dans une tonalité en sol majeur, qui lui va à ravir. Bien évidemment, et quelle que soit la réussite de son exposé, elle ne sera jamais aussi populaire que celle du « Nouveau Monde », mais l’une des nombreuses qualités de ce disque, c’est de la programmer en dernière position. Cela lui vaut de défendre sa cause avec une force toute légitime et de laisser ainsi une empreinte plus fraîche dans nos mémoires. Les mélomanes purs et durs se tourneront immanquablement vers les grands maîtres de la tradition tchèque que sont Karel Ančerl et Václav Talich. Cependant, ceux qui ne peuvent se satisfaire d’une prise de son moyenne se tourneront sans frustration vers ce remarquable enregistrement d’Iván Fischer conduisant le Budapest Festival Orchestra. Son interprétation dans des conditions techniques réellement exceptionnelles fait de ce disque une référence impérissable.
T. HERVÉ - 12/2006
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